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Projet YK​/​OT

by Yan Kouton

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1.
A La Sortie 02:34
A La Sortie Ton décoratif ordinaire Ce joli coeur bien accroché Ton crépuscule à la sortie - Impossible à nommer Comme tant d’autres Choses - pour adieu loyal Qui hurle je vous assure - Même si tu l’écoutes Tu entends bien m’ Acquitter - de ce tour Joué - ce passage De la lettre à l’ Aveuglette - indécis Qui donne un certain Sens et c’est le seul Et c’est la grâce - Et de hurler que cela Sent la destruction - Ce meurtre comme Catastrophe est le Meurtre de toute chose - Je te parle du chaos Que nous sommes - Ce qui compte entre nos Vies fusibles c’est Le motif parfait - Celui qui nous raconte Quel est ce temps Comparé - qui nous Soutient puis nous Epuise – quel est ce Bruit… Ce bruit qui M’obsède - le Détour qu’il M’oblige toujours A faire - et l’étincelle Qu’il capture - Le désir pourtant S’anime encore - C’est juste une autre Vie - des cendres Que j’essaie d’ignorer, D’une heure à l’autre - Le fait est fait Que je dois vivre Ainsi –
2.
La Part Belle Des larmes ou la Part belle - insensible… Au détriment de la Vie - qu'elle revienne Et m'avoue ce que je… Plus vite et moins sourde - Comme si lovée au Creux de mon épaule… Elle me guidait - En connaissance de Cause…Composant Avec l'ivresse - de stations En brise-lames…Ecueils Artificiels - elle dépasse Les bornes - noyées sous Des tonnes de brillances De signes et de sigles… Etouffés par ces discours Mécaniques - comme Abattue…Par les preuves Silencieuses de son trajet… C'est affaire de sang L'envers d'un paradis - Pavé de ses bonnes Intentions…Nous Marchons sur un fil… Tendu au-dessus D'une foutue bétoire - C'est affaire de pluie C'est affaire de ville - de sang De fins de mois - c'était La nôtre…Une si haute Inattention…Avant d'y Etre…Dans cette sorte de Purgatoire - de périphérie… Négligée jusqu'au plaisir Aujourd'hui passé…C'est Affaire d'effacement - De quelques sourires Echangés puis rendus… “Leur folie est passée à un Tel excès…S'élevant contre Ceux…” - et la confusion Inquiète - s'emparant des Pensées… C'est ainsi qu'en Regardant la série Des Otages - elle s'est Mise à me griffer…En Parlant de miroirs - de Sessions presque mortes - Comme du vide dans Mes yeux…Parfois c'est Vrai que la sanction Me pousse - à com- Mettre…Sais-tu que La vigilance est vaine… Que le brisement m’ Enlève à ton courage ? Que notre accord s'est Abîmé…Comme si L'équilibre était une Corde - en face d'un Désordre construit… Pour vibrer sous la Lumière…Tout ce qui Etait insipide se met A scintiller…Et modifie Ce que des années ont…
3.
4.
Paréidolie 02:30
Paréidolie Je m’étais allongé je n’étais qu’obscène je n’étais qu’une illusion - ce triste choix pas même un un décor un souffle appauvri - je m’étais ainsi oublié - quelque part munition perdue je n’étais qu’absence. D’ici mon désordre d’ici je le vois par- delà les toits, je reste ainsi, à concevoir tes lignes, à revoir tes mains. A concevoir tes lignes, à revoir ta nuque, elle me déchire. D’ici mon désordre, côtoyer le pire c’est si loin derrière…Je reste ainsi mon secours à la main. A me dire entre tes mains, et n’aspirer qu’à tes gestes. A ton feu, consumer… A ton feu voir ce désordre en brasier. Aux choix interdits on se tourne vers les illusions d’une aurore cet incendie isolé à ce reste de l’entre-soi, ton entre-jambe et ma présence là – au premier éclat de ton regard, bijou parfois d’indifférence apparente – de vraie souffrance en vérité des ressemblances qui ne se disent pas qui font du jour une nuit – et de cette nuit un diable – pendu à tes lèvres – et moi sur le bord de ta fontaine je deviens fou – d’être à ce point ensemble une aile tenue pour tant de liens cassés la plus précieuse ce monde qui se détache de toi – que je récupère vivant – plus que jamais
5.
Death In Paradise Comme il se peut Que je sois déjà en Retard - là j’avoue Que je suis d’une Façon - mec tu coules Tu coules - si solide Et rien - remarque ça Fait longtemps - long- Temps qu’il dévisage et Bon - un moment on Fatigue on s’endort Dans la différence On s’épuise à traquer Des types dans la - on Finit par frôler un truc De SDF - des mois et Des mois - toutes les nuits Merde - toutes les nuits Qu’est-ce que j’ai foutu ? Le meilleur de la déglingue Seuls résistent anti-corps Comprendre des corps Refusant de s’offrir à Quiconque - à personne - T’es froid comme ton Frigo couvert de listes Tout ça s’éradique mais Dans quelle direction ? Ca ne tient plus que par Un fil - illustre con - Beau camaïeu nocturne Qui s’adonne de la rue Aux pires destins que la Plupart n’imaginent même Pas - peut-être que ça Remplira l’intervalle : Trajet dangereux promis Si solide et rien... Reste la compassion Mains jointes de blanc Vêtues - mains jointes de Noires pensées - super Urbain grillé de tous ces Corps - des pénitents - De tous ces raides ces Piqués ces clients pour L’erreur - il est perdu Elle s’épuise je mords La cendre Récit d’avant Ces rides aux coins D’une bouche - Gestes étranges qui Surprennent au détour Limpide - et d’un seul Lugubre horizon un Brin létal et d’un seul Lugubre horizon un rien Létal - engageant la Morgue et rompant ce Pacte affolé pathétique On se retrouvera si Dieu Le veut - si Dieu le veut Et le vent attachant du Jour au lendemain une Aube incertaine - à laquelle Certains s’étranglent Et s’éreintent - rousses Et feutrées sur des lignes Empruntées jonchées de Feuilles : aux arbres nus On se repère - c’est un Fond nouveau et des Allers-retours muni de Prescriptions - incessants Transports à travers l’ Intemporelle - idole des Soumissions apparentes A des tas de choses trouvées Cà et là - comme ces rafales Qui réveillent les morts Et tuent les vivants C’est ce qu’on avale De quoi fouetter les sangs Pourris et s’attendre Au meurtrier - la sale pute Elle a frappé dans le dos Les poumons le coeur Le terme à raquer et Vite encore - la sale Pute : en orbite périphé- Rique par ce manque d’ Ivresse - les feuilles qui Chantent sous les chaussures Vers la défaillance apoca- Lyptique - comme elle Etait prévisible... Nous avions bu A l'écart dans un Jardin suspendu – Une tombe reconvertie Dans les loisirs – Nous avions bu De sinistres bières Et ça par un temps D'étoiles - la beauté Après les pertes – Cette partie qui res- Semble à tout sauf à Une agréable journée C'est qu'elle est dure Et salée et qu'elle se Révolte - c'est qu'elle Montre les dents et Qu'elle creuse les yeux Nous avions bu sa Flamme qui flottait Au-dessus - de nos vies Suspendues à ces Monstres - le deuil A venir de ces cuites Quand on joue avec des Sauvages des repris des Bars - à la porte et le Bleu dans les yeux En route vers mémoire Electrifiée - un verdict Permanent ou contre la Durée - surtout surtout Ne jamais tenir pour Tenir
6.
Fragment 01:35
Fragment On pouvait s’extasier devant ce visage austère. Celui d’un acteur de western. Et plus les préparatifs approchaient, comprendre sa mort prochaine, plus ce physique impressionnait. On supportait les tourments. On oubliait les coups. On semblait débarqué souvent de nulle part. Parce que l’on ne vivait que par l’anticipation de sa disparition. On savait pourtant qu’il serait toujours là. A l’affût, dans un coin de mémoire. On pensait parfois au mot « décadence », celui de Mishima. C’est-à-dire que l’on pensait au suicide. L’idée qu’aucun répit, jamais, ne viendrait illuminer cette ambiance pesante dans laquelle. La vieillesse paraissait inatteignable. On acceptait, l’air vague, ce que personne n’accepte. L’idée de disparaître. Et même, effacer toutes les traces de sa présence. Si possible sans douleur. Mais, même elle, la douleur, ne semblait plus un problème. Cette résignation qui au fil du temps s’est muée en désert. Et de rester ainsi, noyé dans ses pensées. Qui, à l’image de la douleur justement, étaient de plus en plus difficiles à exprimer. On peut évoquer l’enfance. Son découpage en pièces cloisonnées. Cette peur qui brille aux éclats, qui monte jusqu’au ciel, au point de l’obscurcir. Fracassant la « joie de tout l’être ». Que peut-on encore regarder en face ? Revoir, par le fruit du hasard la plupart du temps ? En être terrassé à nouveau.
7.
L'effort 02:56
L’effort Tu fermes les yeux Dans l’aurore Le vent se traîne Une main qui Sait toujours Le sentir Tout ce qui compte Sous nos yeux Défilent et menacent De s’envoler Comme un désert Qui avance Dans chacun De tes gestes Il y a des mots Qui saccagent Le temps et Sa furie Tu fermes Les yeux Le vent Se lève
8.
Indéchiffrable Cette image de soi Que l’on garde Résumant La gravité Méditative Qui scintille Au cœur De cette Ecriture Corporelle Transposition Urbaine D’un langage A peine abstrait Le contraire D’un leurre C’est quelque chose D’apercevoir Ne serait-ce Qu’un instant L’heure poignante Que l’on perd Dans la ville Entre des murs Jusqu’à la source Ivre d’un espace Spectacle insensé Et nous au milieu Inclus dans la danse Ce décor plein De sonorités Jusqu’à dissoudre Nos rêves Au milieu des sursauts Décoratifs qui s’accumulent Des parfums dispersés La foudre solitaire Et ton corps toujours Révélé Jusque dans sa Chair recomposée Son affolement Qui se déploie Que l’on évite D’un simple regard Sur la douleur On divulgue à moitié La pensée se réfugie Et l’assemblage Miraculeux fonctionne On survit on fonctionne On s’amoindrit On se relève On resplendit Ce drame latent Que l’on porte Son caractère et Sa nudité comme Une simple parenthèse Cette mauvaise écume Aux lèvres Comme un souvenir Des souvenirs Que beaucoup Prostituent A « l’extravagance Puérile des plumes » On préfère ce que Le nu abjure L’égal silence De la poésie
9.
Œuvre Etrange Autrement c’est la mort Comme une bonne pénitence Contre ce corps qui tance Cette ombre au repos Sa nature qu’on devine Sans l’ombre d’un regret Qui se dit souveraine Et qui souffre pourtant De ce lieu parfois son enfer Autrement c’est la mort La faiblesse suprême Cet attentat contre soi-même Sans le soupir de trop Cet amour finalement D’un ciel encore blême Sa douleur solennelle Que l’on tente d’apprivoiser Contre ce temps dépensé Presque charnel De vivre sinon Sans prudence En raison de l’expérience Trop douloureuse C’est comme les eaux D’un torrent Dans lequel on se noie Toutes les pudeurs S’empressent de S’effondrer De vivre sinon Sans répit En raison d’un corps Instable C’est comme foncer Au cœur d’une tempête Toutes les Défenses s’empressent De s’effondrer Leurs vices A peine entrevus Cette malhonnêteté Viscérale Jadis toujours vaincue A présent si près du but Prenant sous son aile Les colères et les tentations Du pire Ce renouveau est comme Une âme entr’ouverte Son putain de parfum Sauvage se répand Conforme à ce qu’il est Rien d’autre que le Mensonge et la folie Que les nerfs Et le train à pleine Vitesse de la Contre-colère Finiront par écraser Leurs vices A peine entrevus Cette malhonnêteté Viscérale Jadis toujours vaincue A présent si près du but Prenant sous son aile Les colères et les tentations Du pire Ce renouveau est comme Une âme entr’ouverte Son putain de parfum Sauvage se répand Conforme à ce qu’il est Rien d’autre que le Mensonge et la folie Que les nerfs Et le train à pleine Vitesse de la Contre-colère Finiront par écraser Jusqu’à méconnaître De soi cette part Impossible à tenir En l’état Ce qui relève du glorieux Naufrage Le réveil toujours brutal Dans la lumière édifiante Alors on se tourne Vers la vie encore Vers ces fondations Intactes Nos murs encore debout Nos airs de grâce Jusqu’à méconnaître Tous ces trucs dégueulasses Cette odeur d’essence Ces vêtements déchirés Pour ne garder Que l’espérance Sans jamais s’accorder Le pardon Encouragés à le faire A tout oublier De ce qui nous Détruit Nous sommes Des cieux Toujours Retrouvés Nous sommes Le délaissement Et son contraire Encouragés à le faire A ne rien dire D’un cœur fatigué
10.
Politifact 02:40
PolitiFact Intégral et pur En dépit des combats Rien d’un souvenir banal Cet accident de coutume Devenu le vêtement De son état L’être absolument Et tout ce qui suivra Parfois il bat en retraite Il recule au lieu De couler dans les veines Le désormais vieux complice Ou la vieille charogne Qui pourrit en soi Intégral et pur On dit ça encore Et toujours Mais c’est des conneries C’est d’ailleurs pour ça Qu’on lui survit à Ce vers pourtant simple C’est l’Alpha et tout le reste Tout ce qu’on avale Et recrache là Alors qu’on vole droit vers Sa lumière Ce moment pauvre Mais plein d’assurance « Sans fin ni bornes" Des mots que l'on verse À l'infini Contre l'affront Cette vie seule offensée Qui se balance Au-dessus du vide Ce moment pauvre Qui magnifie Les lignes malades Sans compter Les coups De cette arme Douloureuse Contre les morts Une vision Que l’on raffine Jour après jour Ce mal Mis en fuite Sans nouvelle D’un ailleurs Comme une mer En rage Ce feu brutal Qui s’empare du crâne Et qui ressemble A la crainte De son retour Tu sais quelle oraison Ça représente ? Quel horizon Ça détruit ? Ce n’est pas Le corps qui lutte C’est l’esprit Qui attend qu’il S’allège L’aveu sans fard De sa détresse totale Et de sa puissance

about

Le PROJET YK/OT est le fruit de la rencontre artistique entre le musicien Olivier Triboulois (A l'Abri de la Tempête - TRIBOULOIS) et l'auteur Yan Kouton. Les textes et la voix de ce dernier accompagnant les synthétiseurs et les programmations d'Olivier Triboulois.

credits

released May 7, 2020

Musique/Arrangements : Olivier Triboulois
Textes/Voix : Yan Kouton

Photo de couverture : Carol Delage

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about

Yan Kouton France

Yan Kouton est un auteur de romans, de nouvelles, de poésies, et parolier. Il anime le site de création littéraire "Les Cosaques des Frontières". Il est également chroniqueur musical.

Olivier Triboulois est un musicien installé près d'Orléans. Chanteur guitariste, clavier du groupe "A l'Abri de la Tempête. Guitariste depuis ses 14 ans, marqué par l'empreinte de Bashung, Dominique A Christophe.
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